L’espace extra-atmosphérique aiguise de plus en plus les ambitions des puissances spatiales et des grandes entreprises de télécommunication.
Signe d’une démocratisation sans précédent de l’accès à l’orbite terrestre, le nombre de satellites commerciaux d’observation américains a été multiplié par 30 depuis 2010. Bien que vaste, l’usage de cet espace commun reste cantonné aux portions limitées des approches terrestres.
Certaines orbites risquent la saturation tandis que les projets de lancement de méga-constellations (Internet, géo-information, militaires) se multiplient. La gouvernance de ce milieu s’impose comme l’un des grands chantiers de la décennie à venir.