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PIERRE-HENRI GOUYON, Professeur au Muséum national d’histoire naturelle, à AgroParisTech, à l’ENS et à Sciences Po
Chercheur en systématique, évolution et biodiversité, Pierre-Henri Gouyon explique les grands mécanismes de la biodiversité et alerte sur son actuel déclin.

Les modèles traditionnels (Strickler) de valorisation des couvertures de réassurance catastrophe en assurance de personnes remontent à 1960, et deviennent, vu la complexification des structures, trop restrictifs. Il existe donc une véritable nécessité de travailler et de développer des méthodes de valorisation innovantes et adaptées à cette nouvelle donne.

Il est l’homme d’une seule compagnie. Entré il y a plus de 41 ans chez Watson Wyatt, John Haley est depuis 20 ans à la tête du groupe devenu Willis Towers Watson. Actuaire de formation, il répond à l’actuariel.

Pour les scientifiques travaillant sur les risques systémiques, la pression des activités humaines sur tous les écosystèmes est désormais telle qu’un effondrement global menace nos sociétés. Une alerte que les économistes partisans de la croissance ignorent et que les défenseurs du progrès rejettent, au nom de l’inventivité humaine.

Auteur, avec Jean-Hervé Lorenzi, du livre L’Avenir de notre liberté. Faut-il démanteler Google… et quelques autres ?, Mickaël Berrebi, appelle le politique à reprendre la main sur les « prophètes technologiques ».

Issu de l’École normale supérieure, Pierre-Henri Floquet se distingue par un parcours atypique dans le monde de la finance, un secteur où il aimerait d’ailleurs développer l’actuariat.

12 novembre 2049. Des rumeurs venant du siège de l’ONU indiquent que l’organisation s’apprêterait à interdire la pêche au niveau mondial. Retour sur les causes de l’effondrement des ressources halieutiques.

À l’heure où la violence des ouragans américains alerte régulièrement l’opinion internationale, un produit financier parimutuel propose une couverture assurantielle alternative. Solution novatrice ou fausse bonne idée ?

Bousculant le principe de la mutualisation, de nouveaux produits apparaissent pour répondre à des demandes toujours plus précises, toujours plus individuelles. Si l’heure est davantage à l’intention qu’au modèle, de nombreux acteurs semblent se préparer à cette révolution.

Nous sortons de l’âge du capitalisme pour entrer dans l’ère de la connaissance. Avec comme conséquence la mort de la finance et l’avènement de la data. L’impact est sans précédent sur le modèle de rentabilité des assureurs. Les actuaires doivent devenir « insurance data scientists » pour maximiser leur pertinence dans cet écosystème renouvelé.