L’Institute and Faculty of Actuaries a consacré un rapport sur la façon dont une compréhension plus approfondie du changement climatique, y compris les points de bascule, peut améliorer la modélisation des scénarios de prospective économique des services financiers.
« C’est comme si nous modélisions le scénario du Titanic heurtant un iceberg, mais en excluant des impacts la possibilité que le navire coule, avec la mort des deux tiers des âmes à bord. » L’image, forte, synthétise l’approche de l’Institute and Faculty of Actuaries (IFoA) qui a consacré un rapport, en juillet 2023, aux limites structurelles des scénarios de changements climatiques utilisés par les services financiers, avec pour conséquence une sous-estimation des risques de transition. La modélisation de scénarios climatiques est une exploration structurée de différents futurs plausibles, cependant, les utilisateurs de modèles doivent être conscients de l’existence de points aveugles de ces scénarios et du décalage de savoir entre les climatologues, les économistes et les services financiers des entreprises. Le rapport identifie trois aspects principaux à ce phénomène.
Des modèles et des limites
