Après avoir fourbi ses armes au Canada, l’actuaire certifié IA a posé ses valises au Nigeria. Il souhaite faire de Continental reinsurance une référence en matière de gestion des risques en Afrique.
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Cédric Maxwell a toujours été attiré par l’international. Un héritage, sans doute, de sa jeunesse qu’il a passée dans plusieurs pays. Né au Sénégal de parents togolais, il grandit à Dakar puis à Lomé avant de poursuivre ses études supérieures en France. Ses parents, médecins, l’encouragent à suivre cette voie. Lui préfère tracer sa propre route. « J’aime bien faire les choses un peu différemment », confie-t-il. Après avoir décroché un deug de mathématiques, il suit une voie distincte de nombre de ses camarades : plutôt qu’une école d’ingénieurs, il opte pour l’Institut de science financière et d’assurances (Isfa) à Lyon.
Une présence précoce sur le terrain
En 2007, pour sa dernière année, Cédric Maxwell choisit de se confronter au terrain en intégrant Generali en alternance. « C’était important pour moi d’entrer dans le monde professionnel le plus vite possible et de voir comment appliquer concrètement la théorie », explique-t-il. Une fois diplômé, il rejoint le cabinet de conseil Galea & associés, motivé par sa volonté d’explorer divers domaines. « Je ne savais pas encore dans quoi je voulais me spécialiser : vie, non-vie, réassurance, banque… Le conseil me permettait de toucher à plusieurs sujets. » Parallèlement, il suit la formation en gestion des risques d’entreprise (ERM) à l’Institut des actuaires et obtient la certification Cera (Chartered enterprise risk actuary).