C’est un petit secteur au regard des industries les plus émettrices de CO2. Pour autant, les manifestations, tant culturelles que sportives, doivent elles aussi prendre leur part dans la réduction globale de l’empreinte carbone. Et multiplier les initiatives en ce sens. Un cas d’école éloquent.
Paris Bercy, 30 novembre 2024. Le rideau tombe sur la dernière date de la tournée Final fucked up tour de Shaka Ponk. Après vingt ans d’existence, huit albums et des milliers de concerts, le groupe français de rock a décidé, en effet, d’arrêter les représentations en live : tournées et autres festivals sont de l’histoire ancienne. « Fini les grosses scénographies qui étaient encore possibles il y a quelques années, c’est devenu complètement obsolète aujourd’hui vis-à-vis du respect de la nature », a déclaré Frah, un des membres fondateurs et le chanteur du groupe au micro de France inter en juin 2024.
Convaincu que chacun a sa part à jouer pour vivre dans un monde plus respectueux de l’environnement, le groupe a également créé The Freaks, un collectif d’artistes et de personnalités « qui s’engagent à adopter de nouveaux comportements pour lutter contre la surconsommation, la pollution, le réchauffement climatique et protéger la biodiversité », ainsi présenté sur son site internet. Prendre l’avion une seule fois par an au maximum pour les trajets personnels, acheter des fruits et légumes locaux et de saison, des produits en vrac et non suremballés, ne pas utiliser de bouteilles en plastique… sont quelques-uns des 42 gestes répertoriés.