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BRANKO MILANOVIC, ancien économiste en chef de la Banque mondiale et professeur à la City University of New York (CUNY)
Branko Milanovic met en lumière les défis politiques de nos sociétés à travers l’analyse des inégalités mondiales et un mode de lecture novateur.
Le pétrole, ressource par définition non renouvelable, s’épuise. Au-delà des questions sur l’échéance et les modalités de la rupture, les enjeux environnementaux et économiques s’invitent et s’imposent comme autant de défis.
L’assurance à la demande, qui permet de couvrir les objets pour un usage ponctuel depuis une application mobile, est apparue en France en 2018. Une offre qui interroge les méthodes actuarielles habituelles, voire même le business model de l’assurance.
3 avril 2029. Alors que le ministre de l’Écologie s’apprête à prononcer un discours historique sur le recul des pesticides, ses conseillers lancent l’alerte : des millions de micro-guêpes seraient responsables d’une baisse drastique de la biodiversité.
Si chaque pays européen demeure souverain dans le choix de sa politique énergétique, dans les faits, techniquement, la constitution du réseau permettant un mécanisme de couplage et d’ajustement les rends très interdépendants les uns des autres, bien au-delà de l’Europe…
De nombreuses entreprises prennent désormais en compte l’impact environnemental de leur activité, sans nécessairement ajuster leur modèle économique. Pour les scientifiques qui défendent une refonte totale des règles comptables, l’essentiel reste à faire.
Un risque dit « de transition » encore largement négligé, malgré son potentiel systémique. Au-delà de ses conséquences physiques (inondations, sécheresse…), le changement climatique expose les actifs à un autre risque : celui de « s’échouer » du fait de leur incompatibilité avec une économie bas carbone.
2019. La défaillance en série de plusieurs assureurs et courtiers qui commercialisent des contrats d’assurance construction à bas coût sème le trouble depuis deux ans dans le secteur du BTP. Aux premiers rangs des accusés : la faiblesse des autorités de contrôle et de la supervision européenne.
Depuis le début de sa carrière, l’actuaire de 29 ans conjugue son goût pour les chiffres avec la pédagogie.
VALÉRIE MASSON-DELMOTTE, climatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de l’Institut Pierre-Simon Laplace, coprésidente du groupe n° 1 du Giec*.
Elle revient sur le rapport dit « + 1,5 °C » et explique la nécessité de décloisonner les approches sur le changement climatique. Elle défend avec conviction que « Chacun doit contribuer à sa juste part, sinon, nous courons à l’échec »…